
On vous présente Elliot, homme transgenre préopératoire qui a souhaité nous raconter son histoire et ses besoins 😉
Il nous permet de lever quelques stéréotypes de genre !
Elliot, 23 ans, est un homme trans (de femme à homme). Il nous rappelle avec plein de bon sens et d’humour :
« Transgenre c’est juste un adjectif pour qualifier un type de personne.
Après moi je reste un être humain avec une vulve, qui a envie de faire pipi parfois ».
Ils adoptent des accessoires pour faire pipi debout
Les hommes transgenres qui n’ont pas subi d’opération, font tout simplement pipi comme les femmes cisgenres (une personne née avec des organes génitaux féminins et qui se sent femme), et peuvent adopter des accessoires pour faire pipi debout, comme les packers STP ou les urinettes classiques
Qu’est-ce qu’un packer FTM STP, utilisé par les hommes transgenres ?
Pour les personnes transgenres de femme à homme, il existe ce qu’on appelle le packer FTM (Female to Man). Il s’agit d’un accessoire de forme phallique porté pour créer l’apparence d’un pénis dans les sous-vêtements. Chaque packer a une fonction particulière.
Parmi les différents types, le packer STP (Stand To Pee – Faire pipi debout), permet aux utilisateurs d’uriner debout, le rendant fonctionnel au-delà de son apparence. Il est creux à l’intérieur et façonné pour s’adapter à la miction.
Packer STP ou pisse-debout classique ?
Elliot a bien songé à porter un packer STP, mais il ne compte pas faire d’opération de réassignation sexuelle :
« J’ai choisi d’assumer pleinement ce que j’avais entre les jambes, donc ça me semblait bizarre de porter un packer tout en ayant l’envie de garder une vulve ».
Et, quand il n’est pas chez lui, il utilise sa marinette !
La première fois qu’il l’a employée, il s’est senti comme un enfant, il a trouvé ça hyper gratifiant de pouvoir faire pipi debout. Il se souvient lorsqu’il était petit :
« Je n’aimais pas m’accroupir dans la nature, avoir les fesses à l’air dans les orties, je me disais “si seulement j’avais l’autre organe, ce serait plus facile !” »
Pipi debout ou pipi assis : une question de genre ?
Lorsqu’il se rend dans les toilettes publiques hommes pour faire pipi, Elliot va dans les cabines fermées car il a pris l’habitude de s’asseoir pour soulager sa vessie.
Dans sa tête, le fait d’uriner assis n’est pas forcément associé à la femme :
« Je n’ai pas spécialement honte de ne pas utiliser les urinoirs, car j’ai toujours fait assis, et je ne suis pas une exception chez les hommes ».

Avec son physique androgyne, il craint surtout d’être regardé de travers ou même d’être repoussé des toilettes.
« J’ai toujours cette peur que les gens m’assimilent à une fille et me disent que je n’ai rien à faire là. C’est une paranoïa, je pense assez logique, des personnes trans qui n’ont pas un physique explicite ».
Mais aujourd’hui Elliot se sent même prêt à franchir le pas, et d’aller uriner aux pissotières avec sa marinette.
« Si les toilettes sont vraiment trop sales pour s’asseoir ou s’il n’y a pas d’autre choix, je préfère ça que de tout contenir et de m’exploser la vessie. »
(Au fait, on a un article sur les problématiques des urinoirs en festival et d’être éjecté parfois des toilettes -ndlr : avec de belles actus été et rentrée 2025-)
La marinette, pratique et confortable pour tout le monde
La marinette, il l’a surtout adoptée pour le côté pratique et confortable :
« De pouvoir être debout, c’est vraiment libérateur dans plein de situations ».
Il se rappelle, lors d’une mission qu’il faisait en tant qu’ouvrier horticole, que ses collègues hommes allaient uriner au fond du terrain derrière des buissons.
Il aurait bien aimé avoir sa marinette à l’époque pour faire comme eux.
« Y’avait des toilettes sèches, mais c’était une vraie galère, fallait aller chercher la clé pour y accéder, se déshabiller, ramener la clé… Bref ça prenait beaucoup trop de temps juste pour un pipi. Et pour être honnête, je me retenais d’y aller car il y avait plein d’araignées ».

Vers des toilettes publiques sans distinction de genre…
Elliot nous explique que les hommes transgenres qui ne sont pas opérés ont les mêmes besoins que les femmes.
Et la marinette lui rend service au même titre que toutes celles et ceux qui sont doté.es d’une vulve.
Il rajoute :
« Dans un monde idéal, ce serait plus simple qu’il y ait des toilettes séparées, un côté urinoir et un côté assis pour tout le monde. Comme ça, chacun choisit ce qu’il veut par rapport à son organe, mais sans faire de distinction de genre. »
Pour conclure, Elliot se réjouit que la marinette soit inclusive :
« En soi, la marinette est conçue pour une vulve. Alors qu’on soit une femme ou une personne transgenre, ça marche.
C’est une gouttière, pensée pour s’adapter à toutes les morphologies, et proposée de toutes les couleurs, loin des clichés de genre.»

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