Se retenir de faire pipi à l’école, c’est un vrai problème !

Tu te souviens, toi aussi, d’avoir attendu la récré pour filer aux toilettes ? Ou parfois d’avoir carrément serré les jambes jusqu’au retour à la maison ?
Et bien, se retenir de faire pipi pour nos enfants, c’est pareil… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour leur santé.

C’est un enjeu de santé publique

Selon une enquête du collectif « À nous les toilettes », plus de 8 enfants sur 10 se retiennent d’aller aux toilettes à l’école*. Et c’est le cas de la maternelle, primaire, collège jusqu’au lycée !
Pourquoi ? Parce qu’elles sont sales, parce qu’ils ont peur des moqueries, ou tout simplement parce que les adultes ne les laissent pas toujours y aller.

Mais pourquoi c’est grave ?

Quand on se retient trop souvent, ce n’est pas juste inconfortable.
Ça peut provoquer :

  • Des infections urinaires (aïe, ça pique !)
  • Des douleurs au ventre
  • Des accidents « involontaires » (oui, même chez les grands)
  • Et à force, de mauvaises habitudes pour toute la vie

Aller aux toilettes, c’est un droit !

Eh oui ! Comme boire quand on a soif, ou manger quand on a faim, faire pipi quand on en a besoin est un besoin fondamental.
Les toilettes à l’école devraient être propres, sûres et accueillantes, pour que chaque enfant s’y sente à l’aise, sans honte ni peur.

Et si on brisait le tabou ?

Parler pipi à table, c’est peut-être bizarre… mais c’est super important !
Des outils comme La Marinette permettent d’ouvrir la discussion avec les enfants de façon drôle et décomplexée.
Plus on en parle, plus on apprend aux enfants qu’écouter son corps, c’est normal, et que demander à aller aux toilettes, c’est toujours OK.

Et si tu veux aller encore plus loin, on te donne ci-dessous des explications avec un tableau récapitulatif ainsi qu’un exemple inspirant réalisé dans une école.

Pourquoi c’est grave pour la santé ?

Pour le corps : 5 risques physiques au moins

  1. Infections urinaires (cystites) : l’urine stagnante favorise la prolifération bactérienne, augmentant le risque d’infection.
  2. Douleurs abdominales ou pelviennes : la vessie sous pression provoque inconfort et crampes.
  3. Constipation et troubles intestinaux : ignorer le besoin naturel d’aller à la selle perturbe le fonctionnement intestinal.
  4. Troubles durables de la vessie : rétention répétée peut entraîner une vessie sur-distendue ou incontinence.
  5. Accidents urinaires ou congestions rénales : l’habitude de se retenir peut conduire à des fuites ou des complications rénales.

Se retenir de faire pipi à des conséquences sur le physique :

Les riques sur la santé quand on se retient de faire pipi

Pour le mental : 3 effets psychologiques

  1. Anxiété et stress : peur de demander, d’être interrompu ou moqué.
  2. Perte de confiance en soi : surtout suite à un accident en public, qui peut entraîner honte ou isolement.
  3. Tabous et gêne autour des besoins naturels, freinant les discussions autour du corps et de la santé.

Se retenir de faire pipi à des effets néfastes sur le psychologique :

Les problèmes occasionnés sur la santé si on se retient de faire pipi

Aller aux toilettes : un besoin fondamental

Faire pipi, c’est comme boire ou respirer : c’est un besoin vital. Les toilettes scolaires doivent donc être propres, sûres, accessibles et sans jugement.
Sensibiliser dès la maternelle permet de créer des habitudes saines… et de former des adultes plus libres, qui écoutent leur corps sans peur ni gêne.

Voici l’exemple inspirant de l’école de Bram :

Comment Bram transforme les toilettes scolaires en lieux de bien-être ?

Dans le cadre du collectif À nous les toilettes, les enfants ont créé une fresque artistique collective pour transformer ces espaces souvent ternes et peu accueillants en lieux chaleureux et respectés.

Accompagnés par des animateurs (Fédération Léo Lagrange, ARObE) à travers le jeu de plateau « À nous les toilettes », ils ont pu s’exprimer sur leurs ressentis, partager leurs difficultés et proposer des solutions concrètes.

Cette démarche a permis de libérer la parole autour d’un sujet délicat, tout en responsabilisant les élèves dans la transformation de leur environnement scolaire.
Elle illustre avec brio comment une mobilisation collective (élèves, direction, élus, éducateurs, parents) peut métamorphoser un lieu d’aisance en espace de bien-être et de dignité.

Sensibiliser tôt pour libérer demain

Aller aux toilettes, c’est un besoin naturel, comme boire ou respirer. Accepter cela dès le plus jeune âge, c’est former des adultes plus libres, en harmonie avec leur corps, sans honte ni tabou.

Des initiatives comme à Bram montrent qu’une approche artistique, pédagogique, créative et collective peut véritablement transformer le rapport à ces lieux. Une leçon à diffuser largement.

Une petite fille qui se retient dans la cours de l'école doit faire pipi librement pour se sentir mieux

Et après l’école ?

Le problème ne disparaît pas avec la fin de la scolarité. De nombreux adultes continuent de se retenir, par contrainte, habitude ou par manque d’accessibilité :

  • Femmes : hésitent à utiliser des toilettes publiques jugées peu propres ou peu sécurisées.
  • Femmes enceintes : la rétention peut aggraver les douleurs, les infections ou les envies urgentes.
  • Professionnels dans des métiers à accès limité aux sanitaires (enseignants, conducteurs, soignants…) : le manque de pauses peut créer du stress physique et mental.

💜 Vive le pipi libre, à tout âge et partout ! 💜


Oui, c’est bien un enjeu majeur de santé publique !

Se retenir de faire pipi à l’école, ce n’est pas qu’un petit inconfort, c’est un enjeu majeur de santé publique. Combiner données médicales, témoignages et initiatives comme celle de Bram permet de sensibiliser, toucher les consciences et agir.

Ensemble, faisons des toilettes scolaires des espaces où chacun·e se sent libre, entendu·e et respecté·e, exigeons des toilettes scolaires dignes, pour la santé et le bien-être de tous nos enfants.
💚 Vive le pipi libre ! 💚

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*Enquête réalisée auprès de 612 enfants, âgés de 6 à 11 ans, et de 404 parents par le collectif « A nous les toilettes ».

Se retenir de faire pipi à l'école c'est un problème

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